mercredi 2 novembre 2011

petite promenade en solo




Je voulais prendre des photos de la gare, et je me suis retrouvé là, à regarder les oiseaux voler.
Je ne sais toujours pas comment j'ai fait pour me retrouver près du quartier des geishas, surement un mauvais raccourci. A sacré labyrinthe que se trouve être la ville de Kanazawa.

En tout cas quel pied de découvrir des endroits comme ca, et les vautours qui jouent à deux mètre au dessus de nos tête.

mardi 1 novembre 2011

encore quelques photos du Karaoké





Bon l'esquive de Yumi et puis pour la suite ma tête en dit long, c'était vraiment une bonne soirée... Arigatoo gozaimashita minasan!!!

welcome to Karaoké




Cette fille là chante trop, bon j'avoue je suis passé juste après et je me suis vautré lamentablement en même temps chanté et déchiffrer les hiragana en même temps c'est chaud (bon jme suis aussi vautré sur U2 mais bon, c'est la malchance du débutant quoi...)

Paulu's welcome party




En un mot batchkoi!!!!

Mes camarades m'ont invité dans un bar resto, avec boisson à volonté du saké à l'alcool de pêche, on s'en est payé une bonne tranche. Et puis on a invité les filles au karaoké, tout le monde était complètement pété et chantait dans les rues déserte de Kanazawa. Ca c'est finit en apothéose lorsque nous avons du porter Hagya (je dois faire une faute quelque part dsl), qui dormait sur le sol du game center. On l'a donc trimbalé à 6 sur 200 mètre chez le camarade le plus proche où il a finit sa nuit.

C'était samedi dernier mais comme ce blog à l'habitude de faire des sauts dans le temps, pas de problèmes...

Donc première photo de gauche à droite le beau gosse qui chantait smooth criminal avec moi, Take les gros yeux (à ne pas confondre avec Taka...).
Deuxième photo de gauche à droite, la première je ne me rappelle jamais de son prénom dsl,
la jolie Yumi et Kana, de dos je reconnais Akari avec qui on parle français de temps en temps.

dimanche 30 octobre 2011

quelques photos de bidai








Cet endroit sérieux c'est le pied!!!

A l'origine il s'agissait d'une prison, transformée en école des beaux arts, donc de l'espace, des japonais, des platres de sculptures classique, le laocoon, la venus de milo, ou encore le moise de michel ange. Honnêtement, c'est un lieu à part, chaleureux, ouvert 24h sur 24, 7 jours sur 7, et j'y aurait bientôt un petit atelier peinture, quel plaisir.

Il faut dire aussi que c'est un lieu assez immense, il m'arrive encore de m'y perdre.
Et aussi j'ajoute une photo des vélos de bidai, aussi étonnant que cela puisse paraitre, ils n'ont aucuns cadenas, aucunes chaines, pas de vol à Kanazawa...

Les premiers jours à bidai








J'ai pu prendre quelques photos des environs, juste à coté de mon appart vers l'hopital.
J'y ai rencontré un chien mutant, avec un regard si intelligent! Je pense qu'il essayait de rencontrer en communication malheureusement, j'aboyais plus fort que lui...
J'ai aussi pris en photo une bouche à incendie très catholique.

banque suite



r




On a donc continué ce projet sur trois jours pour recouvrir le sol de la banque d'une gigantesque représentation de Kanazawa, comme un plan que pourrait parcourir les visiteurs. Et puis on est rentré à pied avec Eriko prendre quelques photos by night.

une soirée assez étrange dans une banque







Au Japon l'art se trouve être quelque chose de social, ce que je veux dire c'est qu'il est au service de la communauté. Au bout d'une semaine Takahashi sensei m'a demandé si je voulais participer à l'organisation d'une expo de dessins d'enfants. Ca avait l'air amusant donc j'ai dis oui.
Sur ces photos on peut voir la salle du coffre principale, j'en avais jamais vu un en vrai, c'était amusant de se retrouver à peindre Kanazawa vu du ciel, sur une grande surface, juste à côté de quelques milliards de yens...

Et donc avec Eriko nous sommes partis de nuit, dans Kanazawa pour aller jusqu'à cette banque, rejoindre des élèves de première année. Ca paraissait amusant de se faire payer des restos par la banque pour peindre dedans. Vous imaginez la bnp paribas inviter des étudiants des boz pour faire ca vous?

vendredi 21 octobre 2011

En guise d'introduction


L’aéroport Charles de Gaulles ou Charlolou des Gollou comme disent les japonais (il faut avouer que cela colle mieux au personnage).

Comment dire, j’ai sentis comme une sorte de pincement au cœur mélangé à l’excitation du départ.

Je quitte ma famille, mes amis, mes repères et habitudes pour un an. Lorsque j’ai passé les portes des douaniers aux visages grinçants, inamicaux comme des chiens muselés devant un jambon, je pensais au bruit des rues de Nancy, à maman qui me réveille le matin, à des choses futiles qui n’en restent pas moins indispensable. Et puis soudain, plus rien. J’étais grave à la bourre et il restait dix personnes devant moi à passer le Kontrôle. Quand ce fut à mon tour, je du vider mes sacs, et au vu que la manière dont ils étaient rangés, ce n’était ni une affaire pour moi, ni pour les douaniers. Et puis finalement je suis monté dans l’avion, avec une foule de japonais, tous sourire de revoir leur pays ou peut être de manger le riz de la japan airlines, je n’en sais rien.

Avec le recul je les comprends. Dans l’avion je pouvais dès lors sentir au Japon, tous le monde avait l’air heureux, les hôtesses parlaient un anglais à couper au Katana, on se serait cru au pays des merveilles, je me demandais vraiment ce que je foutais là, c’était comme un début de Paul in the Wonderland. L’excitation du voyage et de l’aventure m’empêchait de dormir. J’ai donc directement tenté d’entrer en communication avec ma voisine, sans grand espoir, mais avec la sérieuse envie de tuer le temps.

J’ai commencé : «Excuse me, demo eigo o hanashimaska ? » Ce mélange d’anglais et de japonais tout pourri ne l’a pas surpris et elle m’a même répondu souriante : « Yes, I’m Hayashi, nice to meet you ». Ainsi, nous avons entamé la conversation, elle revenait de 4 jours de vacances (cela équivaut pour les japonais à nos grandes vacances, pays de feignants) à Marseille chez des amis.
Donc nous avons sympathisé durant tout le vol. Je lui expliquais les raisons de mon séjour au Japon. Il me semblait qu’elle avait peur en avion je crois que le fait de parler à quelqu’un l’a rassuré.

Au contraire, l’avion m’a follement amusé, surtout au démarrage, il s’agissait d’une sensation de grand huit. Lorsqu’il pris son envol et qu’il se trouvait à quarante cinq degrés, on a effectivement l’impression de voler.

Pour en revenir à Hayashi, elle m’apprit qu’elle était pharmacienne, elle me semblais plutôt jolie et avait un beau regard, bienveillant. Il ne semblait ni aimable, ni obséquieux mais réellement maternel.
Je lui donnais mon adresse mail et elle m’aida énormément pour les démarches douanières.
Ensuite, nous sommes arrivés à Tokyo, à l’aéroport Haneda pour être plus exact et nous nous sommes dit au revoir. Elle promit de m’écrire, promesse qu’elle a tenu.

Après ce court trajet en avion, le cauchemar commença, même s’il fut de courte durée. Comme je m’y attendais, une heure trente c’est très court pour repasser les douanes, reprendre ses bagages au check out, redéposer ses bagages au check in, prendre le bus pour aller à la zone d’embarcation, repasser une douzaine de contrôles, tout cela pour perdre son billet dans le stress entre l’avant dernier et le dernier poste de contrôle (c'est-à-dire en quinze secondes d’intervalle).
Ma foi je ne m’en suis pas mal sortis (n’ayant aucun moyen de joindre mes responsables dans le cas où je loupe l’avion, l’adrénaline m’a fait courir très vite). Sans oublier la gentillesse du personnel qui ne parlant pas un mot d’anglais a eut l’amabilité de comprendre mon maigre japonais du genre : «Heu… haikyaku pour Kanazawa oua doquo dès ka ?!!! ».
J’étais tellement stressé qu’en m’écoutant premièrement je ne comprenais pas ce que je disais, et que deuxièmement ça ressemblais autant à du latin voir du grecque ancien.
Enfin bref, dans ces moments là on se sent seul.
Malgré tout, j’en garde un bon souvenir puisse que les hôtesses d’accueil (toujours très mignonnes soit dit en passant) courraient la plupart du temps devant moi afin de m’ouvrir les portes inaccessibles au passager lambda, à savoir celui qui est à l’heure.

Finalement j’ai pu m’asseoir dans l’avion au coté d’un banquier (j’imagine), sapé comme un pape, une Rolex au poigné dormant la bouche béante comme un bébé. Les japonais sont vraiment des gens très amusants.